R11 : Faire parler l’environnement

Pour s’ouvrir à ce qui se passe dans l’environnement, c’est à dire à l’extérieur de la structure, et dont il est important d’avoir conscience

Présentation

Pour comprendre les évolutions qui sont à l’oeuvre dans l’environnement, le plus naturel est de faire appel à des études et analyses. Pour compléter ces analyses, on aimerait pouvoir interroger toutes les parties prenantes afin qu’elles expriment ce qu’elles ont d’intéressant à dire.

« Faire parler l’environnement » décline cette intention : « inviter » dans le séminaire tout ce qui se passe à l’extérieur de la structure et qui mérite d’être entendu.

Modalités :

Le principe est de partager la connaissance de l’environnement que les participants détiennent, en leur demandant de réfléchir à « que nous dirait X s’il était ici et nous parlait ouvertement, sans pincettes, pour nous aider sur le sujet Y sur lequel nous travaillons ensemble ».

X peut être toute « chose » qui est à l’extérieur de la structure et qu’il est utile d’écouter : un acteur, un individu, une tendance de fond …

Y est le thème du travail qui nécessite d’écouter tous ces X.

Les étapes sont :

  1. Expliquer l’intention : « nous allons faire un exercice d’écoute de l’environnement, c’est à dire d’entités ou de phénomènes qui se passent à l’extérieur de notre structure et qu’il est important que nous entendions aujourd’hui pour bien faire ce qu’on a à faire ».
  2. Lister tous les X sur une feuille de paperboard : ne pas se limiter, prendre « au vol » toutes les suggestions des participants. Essayer d’avoir des X les plus incarnés possibles (par exemple quand on dit « un client », faire préciser : « lequel ? »)
  3. Répartir les X entre les participants, en fonction de leurs souhaits (pas plus de 2 ou 3 X par personne) : « puisque tous ces gens / ces phénomènes ne sont pas là aujourd’hui, vous allez prendre leurs voix. Choisissez ceux que vous connaissez suffisamment pour être capables de parler à leur place. Bien sûr ce ne sera pas parfait, mais ce sera déjà ça ». Donner à chacun une feuille par X sur laquelle il écrira ce que X a à dire
  4. Donner un temps de réflexion individuelle préalable pour que chacun écrive ses feuilles. Pendant ce temps, avec le leader de l’équipe, définir l’ordre dans lequel il sera pertinent d’écouter les X.
  5. Faire parler chaque X tour à tour, sans réactions. Demander à tout le monde d’être très attentif.
  6. Exploiter cette matière d’une façon ou d’une autre, suivant la nature du travail dans lequel cette séquence s’inscrit. Les feuilles A4 permettent de garder trace des « paroles des X »

Ce que cela produit :

De multiples apprentissages et prises de consciences, car il est rare de prendre le temps de se tourner ensemble vers son environnement pour, tout simplement, l’écouter

Compléments :

  • Le concept de X est important et n’est pas évident à saisir : ce ne sont pas que des personnes, mais aussi des phénomènes qui sont à l’oeuvre. On donnera un ou deux exemples pour aider le groupe à comprendre  cette notion.
  • A l’étape 4 du processus, si le groupe est configuré en cercle, on peut demander à chacun de tourner sa chaise vers l’extérieur du cercle, pour symboliser le fait qu’on est tournés vers l’extérieur. C’est très utile car cela évite aux participants de se regarder. On gardera cette configuration jusqu’à la fin de l’étape 5 (la phase d’écoute sera facilitée)

Ingrédients utilisés :

En majeure

En mineure

  • I9 – En cercle car c’est la forme la plus efficace pour faire ce travail, l’intérieur du cercle symbolisant la structure, et l’extérieur son environnement
Présentation détaillées de la recette dans le cadre du bookclub

Publié par La Boetie Partners

Game Changing Conversations, voir www.laboetiepartners.com

En savoir plus sur Le Design de Séminaires

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading